Pour la protection de leurs œuvres, les auteurs ont un droit d’opt-out, mais ce droit de se soustraire aux données d’entraînement des IA est-il efficace ?
Les IA génératives sont voraces et insatiables : elles ingurgitent de grandes quantités de données pour s’améliorer sans cesse. Problème : les ChatGPT, Midjourney et autres Bard utilisent selon les défenseurs des ayants droits, leur patrimoine. Pour les auteurs, l’opt-out est une solution insuffisante. Dans son article pour Charles de Laubier, Edition Multimedi@, Anne-Marie Pecoraro explique les détails et modalité du droit d’opt-out tel qu’exercé dans le contexte de l’IA.
L’utilisation de l’intelligence artificielle (IA) dans les domaines artistiques tend à révolutionner la manière dont nous analysons, créons et utilisons les œuvres cinématographiques, littéraires ou encore musicales. Si, dans un premier temps, on a pu y voir un moyen presque anecdotique de créer une œuvre à partir des souhaits d’un utilisateur ayant accès à une IA, elle inquiète désormais les artistes.
Par Anne-Marie Pecoraro, avocate associée, UGGC Avocats
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